40 SELEZIONATI DIPINTI DELL'800

17 NOVEMBRE 2015

40 SELEZIONATI DIPINTI DELL'800

Asta, 0074
FIRENZE
Palazzo Ramirez- Montalvo
Borgo degli Albizi, 26


ore 15.30
Esposizione
FIRENZE
13-16 Novembre 2015
orario 10 – 13 / 14 – 19 
Palazzo Ramirez-Montalvo 
Borgo degli Albizi, 26
info@pandolfini.it
 
 
 
Stima   1500 € - 45000 €

Tutte le categorie

1 - 30  di 40
161

Charles Achille d'Hardiviller

(Francia 1795 - post 1835)

MARIA CAROLINA, DUCHESSA DI BERRY, AL BALLO TURCO ALLE TUILERIES

olio su tela, cm 68x83,5

firmato e datato "1829" in basso a destra

 

Provenienza

Eredi Marie-Caroline Duchesse de Berry

 

Bibliografia

Vicomte de Reiset, Marie-Caroline, Duchesse de Berry, 1816-1830, Paris 1906

 

Il sontuoso ballo in costumi orientali è ambientato all'interno dello storico Palazzo delle Tuileries, già posto sulla riva destra della Senna, di fronte al Palazzo del Louvre e all'interno degli omonimi giardini. La costruzione dell'edificio, partita nel 1564, era stata commissionata da Caterina de' Medici, vedova di Enrico II di Francia, all'architetto Philibert de l'Orme; durante il regno di Enrico IV (1589-1610), l'edificio fu ampliato verso sud, a congiungersi con la Grande Galerie che correva lungo il fiume, e poi ancora verso nord alla metà del XVII secolo. Una nuova ala fu poi costruita nel 1808, sotto Napoleone: con la trasformazione in residenza imperiale, gli interni del palazzo vennero ridecorati in stile impero. L'edificio andò distrutto il 23 maggio 1871, in seguito all'incendio appiccato da uomini agli ordini dell'estremista Dardelle, durante la repressione della Comune; nel 1882 l'Assemblea Nazionale Francese decretò la demolizione delle rovine del palazzo, che ebbe luogo nel 1883.

 

 

"La duchesse de Berry était la reine de la mode, et peu d'années après son arrivée à Paris, son influence n'avait pas tardé à se faire sentir sur ce chapitre délicat et charmant. Si, dès 1820, les robes s'était uniquement grace à elle, parce qu'elle avait, nous l'avons dit, le pied d'une  petitesse excessive et que son instinctive coquetterie l'avait engagée à user d'un advantage dont elle tirait à juste titre une certaine vanité. Je possède une paire de ses souliers, les derniers qu'elle ait portés, et qui mesurent vingt-deux centimètres et demi de longueur sur cinq centimètres de largeur; ils portent le nom de Hubert, chausseur breveté, 111, faubourg Saint-Honoré; ce sont d'étroits cothurnes en taffetas noir, auxquels viennent s'attacher les rubans qui se croisaient sur le bas de la jambe; ils sont carrés du bout, tout à fait plats et sans talons; mais la semelle, mince comme du papier de soie, se renfle sous une talonette dont la princesse rehaussait le manque d'élévation de sa taille. Lorsqu'elle se promenait sur la terrasse des Tuileries, les passants s'arretaient pour admirer ce pied de Cendrillon.

Faut-il croire à la légende qui veut qu'un jour elle ait fait avec son beau-père le pari de se risquer en omnibus sous un déguisement et de ne pas etre reconnue? Un carton au bras, suivie d'un seul laquais, méconnaissable sous un travestissement, elle se rend place de Louis XV pou y attendre le passage d'une des citadines ou diligences qui viennent d'etre établies; la voiture s'arrete et le conducteur baisse le marchepied en tendant la main à cette jeune grisette, vetue d'une robe d'indienne et coiffée d'un bonnet de linge blanc; mais, dans ce mouvement, il apercoit le pied de l'aimable voyageuse, ce pied qui n'est comparable à nul autre, et il s'écrie: "Le pied de Madame!" en se découvrant et en saluant respectuesement la princesse. Elle avait perdu son pari, mais n'est-il pas vraisemblable que sa coquetterie dut l'en consoler! Une autre fois, ce fut au bal de l'Opéra que, malgré le domino et le masque, ce pied indiscret lui joua le meme tour. Ces innocents amusements plaisaient au caractère enjoué de l'enfant gatée qu'elle avait d'échapper à l'ennui de la Cour par des fantaisies toujours nouvelles. Un jour qu'elle voulait encore engager un pari avec son beau-père au sujet d'une excentricité qu'elle projetait: "Je m'en garderais bien, répondit le Roi en souriant, vous seriez assez folle pour le faire!"

Tout en montrant son pied, Marie-Caroline, nous l'avons vu, n'oubliait pas de grandir sa taille, et c'était elle qui avait mis à la mode les coiffures surélevées chargées de plumes. L'arrivée à Paris, le 30 jouin 1827, de la girafe offerte au Roi par le Pacha d'Egypte, devint l'excellente occasion de se surpasser. C'etait le premier de ces animaux que l'on voyait vivant dans la capitale. La girafe devint un engouement, une fureur; la duchesse de Berry alla la voir à plusieurs reprises; tout fut à la girafe et d'immenses peignes d'écaille, destinés à grandir démesurément la coiffure, en prirent aussitot le nom. Ils furent adoptés par toutes les élégantes, et Madame ne fut pas la dernière à abandonner "le noeud d'Apollon" pour adopter la "coiffure de la girafe". Les registres de Leroy, le grand costumier en renom, conservés au département des Manuscrits, à la Bobliothèque nationale, nous dpnnent les détails de ses commandes, dont le chiffre nous parait bien modeste pour une princesse qui tient le sceptre de l'élégance: quinze louis de chapeaux par mois, et vingt-cinq louis tout au plus pour le reste; aux fastueux habits de cour et aux joailleries qui l'écrasaient, elle préférait les costumes de fantaisie, les fleurs et les enroulements de gaze qui seyaient mieux à sa gentillesse.

L'hiver de 1829 fut plus brillant peut-etre encore que celui des années précédentes, et le souvenir du bal donné par la duchesse de Berry pendant le carnaval de cette année, la dernière qu'elle devait passer aux Tuileries, est resté présent dans toutes les mémoires.

Eprise de tous les souvenirs du passé, Madame se plaisait à ces fetes qui, en rappelant par leurs costumes les différentes époques et les personnages les plus fameux de notre histoire, faisaient intervenir les beaux-arts dans les plaisirs. L'année précédente, après le "bal candide" où toutes les femmes étaient en blanc, elle avait organisé un bal turc dont Dubois-Drahonet nous a laissé une image charmante; Marie-Caroline y apparait vetue de velours rose et de gaze d'argent brodée d'or, au milieu d'une cour orientale, où se reconnaissent les visages de son entourage familier. Encouragée par ce succès, Madame avait eu l'idée originale et heureuse, au printemps de 1829, de faire revivre pour quelques heures la cour des Valois, sous le règne fugitif de Marie Stuart. Cette époque plus qu'aucune autre devait plaire à la duchesse de Berry en raison des affinités existant entre elle et les princesses qui avaient compté parmi ses ancetres. En vraie Valois, elle avait le gout des arts et des fetes somptueuses, elle avait pour les lettres le meme amour que la Marguerite des Marguerites, soeur de Francois Ier, dont elle descendait par Henri IV, et, à défaut de la beauté, elle avait le charme du l'autre Marguerite de Valois, belle-soeur de l'infortunée Marie Stuart. C'était à la duchesse de Berry qu'était échu le role de représenter la reine de France, et au jeune duc de Chartres, celui de réincarner Francois II, tandis que le duc de Nemours portait avec aisance et gentillesse le pourpoint des pages de la cour de France".

 

(da Vicomte de Reiset, Marie-Caroline, Duchesse de Berry, 1816-1830, Paris 1906, pp. 196-198)

Stima   € 22.000 / 30.000
Aggiudicazione  Registrazione
162
Stima   € 35.000 / 45.000
Aggiudicazione  Registrazione
163

Frederic James Shields

(Hartlepool 1833 - Merton 1911)

a) THE LOST SHEEP

b) THE TALENTS

c) THE GREAT SUPPER

d) THE PRODIGAL SON'S RETURN

oli su tela, cm 81,5x205 (a, d), cm 81,5x276,5 e senza cornice (b, c)

titolati in basso a sinistra (b, c) e in basso a destra (a, d)

(4)

 

Provenienza

Collezione privata, Firenze

 

Per tradizione orale i quattro dipinti si dicono provenienti dalla collezione di Lord Maurice Egerton of Tatton a Tatton Park House in Cheshire, Inghilterra.

 

Frederic James Shields nasce il 14 marzo 1833 a Hartlepool, in Inghilterra. Dopo un'infanzia trascorsa in estrema povertà, si trasferisce nel 1848 a Manchester, dove prosegue la sua formazione artistica già avviata a Londra e dove comincia a lavorare come illustratore. Nel 1864 si sposta a Londra, dove conosce Dante Gabriel Rossetti e il gruppo dei Preraffaelliti, e dove risente dell'influsso della produzione di William Blake. Il rapporto con Rossetti, e con la famiglia di questi, rimane sempre strettissimo. Nel 1865 viene eletto socio della Old Water-Colour Society, e nel 1876, dopo un viaggio in Italia, si trasferisce definitivamente nella capitale inglese. La sua produzione comprende disegni a carboncino, oggetti di arte applicata, vetrate ma soprattutto dipinti murali di soggetto religioso: sue sono le decorazioni della Cappella di Eaton Hall, in Cheshire, della cappella privata di WH Houldsworth a Kilmarnock, della chiesa di St. Elisabeth, a Reddish in Stockport, e della Cappella dell'Ascensione, a Bayswater Road in Londra. Fu un uomo profondamente religioso, e ciò influenza anche la scelta dei soggetti, che diventano col tempo sempre più mistici. Muore il 26 febbraio 1911 e viene sepolto nella Merton Old Church, nel borgo di Merton a Londra.

Stima   € 13.000 / 18.000
Aggiudicazione  Registrazione
167

Bartolomeo Bezzi

(Fucine d'Ossana 1851 - Cles 1923)

VEDUTA DI VERONA

olio su tela, cm 85x120

firmato e datato "914" in basso a destra

Bartolomeo Bezzi nacque a Fucine d'Ossana (Trento) il 6 febbraio 1851 da Domenico.A undici anni, orfano di padre, lasciò Fucine e girò per la penisola. A vent'anni s'iscrisse all'Accademia di Brera, dove ebbe a maestri Bertini e Carcano. Dovette però presto interrompere il suo tirocinio perché ammalato; ma ingegno e volontà gli permisero nel 1882 di vincere a Milano il premio Fumagalli. Fu la prima di una serie di vittorie che il pittore ottenne in Italia e all'estero: egli fu infatti accolto come socio nelle accademie di Milano; Bologna, Venezia, Ferrara, Verona e Monaco di Baviera.A Roma, alla Galleria d'Arte Moderna, sono conservati Mulini a Verona (1884) e A sera (1890). Giorno di maggio gli fece ottenere la medaglia d'argento all'Esposizione Universale di Parigi del 1889 e Notte di primavera fu premiata con medaglia d'oro alla mostra del 1891 a Monaco di Baviera.Dedicò parte della sua attività alla propaganda irredentista, partecipando a manifestazioni artistiche che si prefiggevano l'affermazione dell'italianità del Trentino (cfr. E. Bittanti Battisti, Dalla corrispondenza di un pittore-patriota trentino [B. B.], in Studi trentini di scienze storiche, XXVIII [1949], pp. 182-185).L'argomento pittorico ch'egli preferì a ogni altro fu il paesaggio, ed è nel paesaggio che la sua arte raggiunse i maggiori risultati; ma si conoscono ancora di lui ottimi ritratti e non indegni quadretti di genere. Le regioni che più l'ispirarono furono la Lombardia e le Venezie e in modo particolare il Trentino e, tra le città, Venezia, Verona, Roma. Il paesaggio finisce per essere, per lui, veramente lo specchio d'uno stato d'animo: Bezzi è un romantico e talvolta indulge a riprodurre episodicamente la natura e il particolare, per quell’amore del vero che fu il fondamento di tanta pittura italiana ottocentesca, specie nella seconda metà del secolo. Ma l'intimo ideale della pittura bezziana è un altro: lo porta verso i poetici grigi di Corot, da una parte, e verso gli estatici silenzi di Segantini, dall'altra. Più di un critico infatti ha scritto di lui paragonandolo al grande paesaggista francese. Visse tra Verona (1880-90) e Venezia (sino al 1910); nel 1910 si recò a Roma per preparare lavori per la Esposizione universale del 1911. Nel 1913 si stabilì a Verona, ma una malattia nervosa gli impedì di dedicarsi ancora alla pittura. Morì a Cles, nel Trentino, il 7 ottobre 1923. 

Stima   € 15.000 / 20.000
Aggiudicazione  Registrazione
171

Luigi Bertelli

(Caselle, San Lazzaro Savena 1833 - Bologna 1916)

MONTE DONATO

olio su tela, cm 86x130

firmato in basso a destra

 

Provenienza

Collezione privata, Bologna

Luigi Bertelli nacque a Caselle, frazione a settentrione di San Lazzaro di Savena, nella tenuta dei conti Malvasia di cui il padre Giuseppe era fattore. Sin da giovanissimo s'appassionò alla pittura di paesaggio e - per forza di cose autodidatta - inizialmente guardò al Basoli ed ai contemporanei paesisti della vicina Bologna. Tuttavia i contatti con Bologna furono del tutto saltuari e non servirono ad affinare la mano del Bertelli che esprimeva, con una pittura spontanea, semplice e spesso rude - come ben dimostrano l'Autoritratto giovanile e le opere intorno al 1860 (cfr. Studio, Bologna, Galleria  d'Arte Moderna) - le emozioni provate di fronte alla natura e cercava di risolvere i problemi di luce e di immagine, riuscendo talvolta anche a dipingere opere, sotto tal riguardo, intense (Cascinale, Bologna, collezione Romagnoli).Utile al Bertelli fu il viaggio a Parigi intrapreso nel 1867in occasione della Esposizione universale: nonostante l'interessamento del Malvasia, la speranza di affermarsi in quella città fu delusa, ma egli ebbe modo di scoprire "che vi sono, in Francia, artisti specialmente di paesaggio, che in Italia non abbiamo confronti" e si riferiva per lo più ai pittori della scuola di Barbizon, a Courbet, Corot e Millet, al quale, forse per la comune origine contadina, il B. guardò in particolar modo, fino ad eseguire la copia di una sua opera. Al ritorno in patria egli cercò di mettere a frutto la lezione dei paesisti francesi e di Millet, rafforzandola con reminiscenze di pittura lombarda, i cui modi, avrebbe assimilato in un soggiorno a Milano.In seguito si stabili a Bologna con la numerosa famiglia (aveva sposato nel 1857 Matilde Benetti); ma la sua situazione economica divenne sempre più disastrosa anche per debiti contratti per rimettere in funzione un'antica fornace di mattoni.Nel 1870 ottenne una medaglia d'argento alla Mostra nazionale di Belle Arti di Parma, dove espose Luogo ameno, e intorno a questa data vanno collocati molti paesaggi, tra cui Muro merlato (Firenze, collezione Crespi) e Il crepaccio. Nel 1880 fu presente alla Esposizione nazionale di Torino con "un bosco assai pettinato" (L. Chirtani, in Illustrazione italiana, 8 agosto 1880, p. 86) e nel 1883 si guadagnò la medaglia d'oro all'Esposizione d'arte sacra a Roma con Due frati.Sempre alla ricerca di nuovi effetti, prese a dipingere frequentemente nelle ore mattutine e serali, attratto dalle diverse possibilità di luce: Stagno al mattino (circa 1880; Bologna, collezione Minelli);Pineta al mattino e Pineta al tramonto (tutt'e due del 1890 circa); Luna sul lago (circa 1895; Bologna, coll. Minelli); Stradina all'alba (circa 1900). E forse per questa esigenza di nuovi effetti il pittore cominciò a cercare soggetti al di là del suo Savena (Il Savena a S. Ruffilo, circa 1885, Bologna, collezione Roda; Valle del Savena, Firenze,  collezione Crespi), che, come scrive il Bertocchi, "ha avuto per B. l'importanza di un luogo dell'anima" (1946, p. 84): dapprima sull'Appennino emiliano, quindi nella pineta di Classe, presso Ravenna, poi a Venezia, dove soggiornò intorno al 1890, dipingendo, tra l'altro, La chiesa della Salute (Bologna, collezione Minelli) e Piazzetta di S. Marco (già proprietà Beliossi, trafugato dai nazisti), ed infine, intorno al 1895, sul lago di Como, dove dipinse numerose vedute. Più tardi trasse ispirazione dalle cave di roccia: Cave di Monte Donato; La cava e la macina; Scoppio nella cava (Bologna, proprietà Pedrazzi), databili intorno al 1900. Mori a Bologna il 23 gennaio1916.Pittore spontaneo, corposo, non di rado ingenuo, il B. fu rivalutato solamente dopo la morte, a partire dal 1920, anno in cui gli fu dedicata la prima retrospettiva a Bologna. Da allora i giudizi critici sulla sua pittura, per certi aspetti accostata a quella dei macchiaioli, sono stati anche troppo benevoli. La sua natura incolta e passionale, vera causa dei limiti di metodo e di respiro del B., è messa in luce dal consiglio, che il pittore dettò per il figlio Flavio: "Osserva che le cose anche più strapazzate, ma con arte e non a caso, riescono di maggiore effetto; non dico per regola, ma per farti comprendere che non si riesce pittore con la sola pazienza, e non perdere tempo in studi inutili che non conducono direttamente a questo scopo".
(G. Di Genova, s.v. Bertelli, Luigi, in Dizionario biografico degli Italiani, IX, Roma 1967) 

Stima   € 18.000 / 22.000
172

Antonio Puccinelli

(Castelfranco Di Sotto (PI) 1822 - Firenze 1897)

LA MODA

olio su tela, cm 61x130,5

firmato in basso a sinistra

 

Provenienza

Collezione privata, Milano

Presentiamo in catalogo un'insolita opera di Puccinelli, che descrive un vivace spaccato di vita cittadina. A nostro parere potrebbe trattarsi di una strada fiorentina, successiva al trasferimento della capitale del Regno d'Italia nel capoluogo toscano. E' difficile identificare la via, che potrebbe essere una strada del centro storico dove sorgevano i negozi più chic e alla moda, come quelli illustrati nel dipinto. La datazione dell'opera è ipotizzabile tra la fine degli anni Sessanta e il decennio successivo. 

"Dalla fine del 1839 Antonio Puccinelli fu allievo di Giuseppe Bezzuoli all'Accademia di Firenze, che frequentò fino al 1848, sostenuto da un sussidio granducale. Prima del 1844 entrò in contatto con la Scuola Pia dei Padri Scolopi a Volterra e dall'ambiente intellettuale e aristocratico della cittadina ricevette commissioni, incoraggiamenti e orientamenti politici. Frequentava intanto il Caffè Michelangiolo e aveva realizzato ritratti di amici artisti (Salvino Salvini, 1849, Roma, Accademia di San Luca). Dal 1849 al 1852 usufruì del pensionato di studio a Roma, dove attese ai saggi d'obbligo ed eseguì la Passeggiata del Muro Torto (coll. privata), precoce intuizione di pittura di macchia. Concluso il perfezionamento con un breve soggiorno a Venezia, rientrò a Firenze, dove nel 1854, per l'inglese W. Sloane, dipinse L'Accademia platonica, primo di una serie di soggetti medicei destinati alla restaurata Villa di Careggi presso Firenze (Leone X a Careggi, 1858; Cosimo Pater Patriae, 1867). La notorietà raggiunta all'apparire dell'opera gli valse la nomina all’Accademia fiorentina. Nella produzione di questi anni si inserirono anche una serie di nudi, studi di figure femminili (La tradita, esposto a Genova nel 1855, coll. privata) e ritratti, come quello della Nobildonna Morrocchi  (1855-1860, Firenze, Galleria d'Arte Moderna di Palazzo Pitti), testimonianza di una personale ed elevata interpretazione dell’ingrisme toscano. Nei temi storici andava frattanto accogliendo elementi comuni al rinnovamento allora in atto in Toscana (Dino Compagni anima i fiorentini, 1859; Lucrezia Borgia, esposto a Firenze nel 1861, entrambi perduti). Al concorso Ricasoli ottenne nel 1860 l'allogazione del Ritratto di Vincenzo  Gioberti e un secondo premio per Federico Barbarossa vinto dalla Lega lombarda (bozzetto in coll. privata). Nel 1861 fu chiamato alla cattedra di pittura presso l'Accademia di Bologna e da quel momento si divise fra l'insegnamento e i lunghi soggiorni in Toscana, a Firenze e a Pistoia. Dopo il matrimonio con A. Badioli nel 1866, trovò nell'ambiente pistoiese un sostegno fertile e accogliente per tutti gli anni successivi: qui nacquero, tra le prime opere, Ritratto di Nerina Badioli (1866, Roma, Galleria Nazionale d'Arte Moderna), Chiostro dell'Ospedale del Ceppo (coll. privata), Villa Petrocchi (Faenza, Museo Civico), in cui la forma purista trovava felice sbocco in soluzioni di immediatezza espressiva vicine a quelle macchiaiole. Realizzò temi storici e ritratti per committenti pistoiesi (Paolo e Francesca, coll. privata) e bolognesi (Carlo Alberto a Oporto, 1866 ca., G. Maria Damiani, 1872, Bologna, Museo del Risorgimento). Nel 1875 portò a termine gli affreschi per la cappella degli Alluminati nella chiesa della Madonna dell'Umiltà a Pistoia".

(Pittori e Pittura dell'Ottocento Italiano, Dizionario degli Artisti, a cura di G. Matteucci e C. Bonagura, II, Novara 1999) 

Stima   € 10.000 / 15.000
Aggiudicazione  Registrazione
173
Luigi Monteverde
(Lugano 1841 - Lugano 1923)
LA FONTANA DI DAVESCO
olio su tela, cm 36x45
firmato e datato "Lugano 1902" a destra
sul retro: firmato, locato "Lugano" e datato "1902"

Provenienza
Collezione privata

Bibliografia
Ottocento. Catalogo dell'arte italiana dell'800, n. 38, Milano 2009, tavola a colori

Nato a Lugano il 10 settembre 1843, figlio di Giovanni, droghiere proveniente da Chiavari, e di Caterina Primavesi, di Lugano, Luigi Monteverde è ottavo di quattordici figli. Rimasto orfano, nel 1855 emigra con alcuni fratelli in Argentina; tornato a Lugano nel 1862, nel 1864 risulta iscritto al corso di ornato dell'Accademia di Brera, dove viene premiato con una medaglia d'argento. A Milano si appassiona alla fotografia. Tra il 1864 e il 1869 compie due nuovi viaggi a Montevideo, dove apre un'impresa di pittura. Rientrato definitivamente in patria, dal 1870 frequenta con successo l'Accademia di Brera. Conclusi gli studi nel 1876, si divide tra Lugano e Davesco. Assidua è la sua presenza ad esposizioni italiane e svizzere. All'inizio del Novecento, dopo che alcune sue tele vengono rifiutate, entra in polemica con le giurie incaricate della scelta delle opere per le esposizioni nazionali di belle arti. Insieme agli artisti appartenenti all'ala più conservatrice, si stacca dalla SPSAS, aderendo nel 1906 alla Secessione (Società libera degli artisti svizzeri). Negli ultimi anni conduce una vita ritirata.Sin dagli anni '70 del XIX secolo il modo di dipingere di Monteverde si caratterizza per la ricostruzione fedele e descrittiva della realtà, e per una costante e minuta cura nella resa dei particolari. I suoi riferimenti vanno ricercati nel naturalismo lombardo, con forti accenti derivati da Pietro Bouvier e da Filippo Carcano, ma anche nella pittura napoletana, in primis nei fratelli Palizzi. Per una certa ridondanza e un virtuosismo assai marcato nella disposizione degli oggetti, soprattutto nelle nature morte e nei ritratti, la sua pittura viene definita da Giuseppe Martinola "lenticolare". Tra i soggetti ricorrenti figura il paese di Davesco: numerose sono le tele che hanno per soggetto la fontana del villaggio – quadri di genere, che riproduceva più volte, dai titoli assai emblematici, quali Arriva il postino, Confidenze, Battesimo inatteso e il nostro La fontana di Davesco. La sua pittura si indirizza soprattutto verso forme naturalistiche, con un'attenzione particolare al dato oggettivo sia nei soggetti di genere sia nei paesaggi sia nelle nature morte, dove primeggia tanto da esser definito iperbolicamente dai suoi contemporanei il "Raffaello dell'uva".
Stima   € 18.000 / 22.000
Aggiudicazione  Registrazione
178

Vincenzo Migliaro

(Napoli 1858 - 1938)

VECCHIA NAPOLI o MERCATO SPAGNOLO

olio su tavola, cm 47,5x32

firmato e iscritto "Napoli" in basso a sinistra

sul retro: etichetta con iscritto "Marché espanol par Migliaro 6.." e timbro con iscritto "Santiago del Cile"

 

Sulla targhetta apposta sulla cornice il dipinto è titolato "Via Purgatorio d'Arco" (strada nei pressi di via dei Tribunali, decumano maggiore dell'antica Napoli).

 

Vincenzo Migliaro (1858-1938), dopo aver vinto nel 1877 il secondo posto al Concorso Nazionale di Pittura tra gli alunni delle Accademie di Belle Arti, pagato il primo tributo di iniziazione alla pittura verista di Gioacchino Toma, si recò in Francia per un breve periodo. Ma la malìa della sua città natia lo costrinse a ritornare a Napoli, dove cominciò a frequentare una birreria a ridosso del Castello angioino, "Lo Strasburgo", che era il ritrovo preferito di pittori come Caprile e Pratella, oltre che di alcuni letterati come Edoardo Scarfoglio e il poeta Salvatore Di Giacomo. Di quest'ultimo Migliaro, in particolare, ammirava il modo di descrivere gli usi e i costumi della quotidianità napoletana. La stessa che il pittore voleva raccontare scrutandola negli angiporti, sotto gli archi e perfino all’interno di qualche basso della sua città e che costituivano la fitta trama dei quattro quartieri della Vicaria, Pendino, Mercato e Porto. Fu dagli inizi degli anni '80, che Migliaro si inoltrò in quei luoghi per proporre delle plastiche riprese di impressioni popolari e colorite sensualità. Con ciò egli documentò e in alcuni casi denunciò, marchiando di emozioni, come dei graffiti primordiali, la sottile diga posta ad argine dal pittoresco commerciale, contraddittoriamente sognante e spensierato. Per questo motivo, Migliaro va disgiunto da quella facile pittura di genere alla quale, per una serie di equivoci critici, a volte viene accostato: il racconto confuso con l'aneddoto, la scrittura con la calligrafia, il verismo con il folclore. Invece, in quel timbro incisivo, in quelle riconoscibili icone, in quel suo linguaggio simbolico, risiede l'arte di Migliaro.

Lo spunto per il quadro che lo rese famoso glielo diede, un giorno, una bella acquaiola che si trovava a due passi dallo "Strasburgo". Di fronte al Maschio Angioino, a Piazza Francese, attiguo al Teatro Mercadante, sorgeva un chiosco dell’acqua sulfurea. Migliaro, ci si soffermava spesso annotando le emozioni e gli effetti di colore tra quel mondo variopinto di venditori di robe vecchie, scrivani pubblici e sfaccendati. Fu così che, da quel piccolo microcosmo, il pittore fece nascere Piazza Francese, opera che, presentata all'Esposizione nazionale di Torino nel 1884, riscosse un enorme successo di critica e di pubblico e fu acquistata dal Khedivé d'Egitto, Ismail Pascià, che con tutta la sua variopinta corte soggiornava in quegli anni nella "Favorita" di Portici.

Sull'onda di quel successo e con il crescere del numero di richieste da parte dei collezionisti, Migliaro sviluppò una serie di varianti di Piazza Francese o Vecchia Napoli, con lo scopo di raccogliere una testimonianza topografica nella quale inserire quella tipologia femminile di donna forte e volitiva, dallo sguardo magnetico che è una sua costante, oltre a quel pathos della popolazione dei vicoli, dando una forma ed un'emozione alle realtà locali dove tutto poteva essere rappresentato in commedia o dramma.

La stessa emozione che traspare dalla tavoletta in asta dal titolo Vecchia Napoli, che rappresenta un ampio slargo occupato da botteghe ed ambulanti. Probabilmente una delle reinterpretazioni del pittore di quegli spiazzi mercatali all’interno dei Decumani. Lo slargo, proprio per le particolarità dell’edificio che si pone di fronte, con i portici al cui interno si affollano le attività commerciali, potrebbe essere l’indizio principale per far collimare la ripresa nell'ampio vico Cinquesanti che si affacciava sulla strada de' Tribunali prospiciente la chiesa di San Paolo Maggiore, ed era il tratto di via che dalla chiesa corre sino all’angolo di vico Nilo, intersecandosi con i tanti vicoli che attraversando il quartiere Pendino, arrivano al Porto.

Ma è la scena che ci rapisce con la piazzetta affollata di botteghe, bancarelle e viandanti che ne occupano il perimetro nel quale il sole, penetrando tra le alte case, colpisce la bella fruttivendola in primo piano, sottolineandone il candido grembiule da lavoro. Ovviamente a dare una "storia" alla scena non poteva mancare il baffuto perdigiorno, con gilet e bombetta alla moda, assorto ad ascoltare le confidenze della sensuale venditrice. Ancora una volta la pittura pastosa di Migliaro ci colpisce per quel suo talento puro. Una forza della natura che frantuma ogni tentativo di incasellarlo con una etichetta arbitraria di espressionista. Migliaro, fu soprattutto un prodigio dell'istinto, un artista con una grande tavolozza nel cuore. La stessa a cui si affida per illustrare il quadro all'asta Vecchia Napoli, allorquando colloca sulla scena altri tipi umani che sembrano appena usciti dalle tavole degli "Usi e costumi di Napoli" del De Bourcard ed in particolare quella vecchina a sinistra che rimanda alla pittura sognante di Dalbono, a cui il Migliaro sembra rendere omaggio pur rimarcando, nel complesso dell'opera, tutto quel realismo che fece scrivere a Libero Bovio nel '38, che Dalbono è Napoli che sogna, Migliaro è Napoli che vive.

 

Rosario Caputo

 

Stima   € 40.000 / 50.000
179

Luigi Rossi

(Cassarate 1853 - Biolda 1923)

IL MOSTO

olio su tavola, cm 45x60

firmato e datato "1910" in basso a destra

sul retro: etichetta "Raccolta Eredi / Pittore Luigi Rossi / Dipinto n. 1", etichetta "Città di Lugano / Museo Civico (Villa Ciani) / Mostra Luigi Rossi (1853-1923) / febbraio-aprile 1980 / no. cat. 142"

 

Provenienza

Eredi Luigi Rossi

Collezione privata

 

Esposizioni

Luigi Rossi pittore e illustratore: 1853-1923, Museo Civico, Lugano, febbraio-aprile 1980. n. 142

 

L'opera è la versione del 1910 del dipinto che viene considerato il capolavoro di Luigi Rossi (per confronti: R. Bossaglia, M. Bianchi, Luigi Rossi 1853-1923, Busto Arsizio 1979, pp. 140-141). I critici sono d'accordo nell'individuare in questa opera una sintesi fra il verismo lombardo e la moderna lettura del simbolismo europeo.

La formazione del pittore avviene all'Accademia di Belle Arti di Brera sotto la guida di Giuseppe Bertini. Esordisce nel 1871, inaugurando un repertorio di scene di genere attraversate da una sottile critica sociale, che si configura come un tratto saliente della sua produzione.

Le sue origini ticinesi gli impediscono di ricevere nel 1878 il prestigioso premio Principe Umberto, riservato ai cittadini del Regno d'Italia. Nel corso degli anni ottanta il suo repertorio si diversifica, affiancando paesaggi montani eseguiti en plein air, a scene di vita contadina e ritratti.

Dal 1885 al 1888 è a Parigi dove svolge anche un'intensa attività di illustratore per Alphonse Daudet e Pierre Loti, in particolare. Rientrato a Milano entra in contatto con il poeta Gian Pietro Lucini; un incontro che segna una svolta nelle sue ricerche pittoriche. Ne derivano alcune delle sue tele più celebri ancora di solida impronta verista, ma aggiornate in direzione delle nuove istanze simboliste.

Partecipa costantemente alle principali rassegne espositive italiane e internazionali con dipinti e acquerelli, nel 1921 allestisce una personale alla Galleria Pesaro di Milano. Alla sua scomparsa è ricordato con due mostre postume allestite presso la Società Permanente di Milano e a villa Ciani di Lugano nel 1924.

 

 

Stima   € 12.000 / 15.000
180

Giovanni Sottocornola

(Milano 1855 - 1917)

MATERNITA'

olio su tela, cm 105x129

firmato in basso a sinistra

 

Provenienza

Dall'artista alla famiglia degli attuali proprietari per successione ereditaria

Giovanni Sottocornola, nato in una famiglia operaia, poté iscriversi tardi (1875) all'Accademia di Brera di Milano, dove fu allievo di Bertini e Casnedi. Si affermò alle esposizioni braidensi, alle quali aveva debuttato nel 1882, come autore di nature morte e di apprezzati ritratti (1883, Ritratto della signora Martelli, Lecco, Museo Civico). Legato da un rapporto d'amicizia a Previati, Longoni, Pusterla, negli anni '90 si avviò all'esperienza divisionista con temi di impegno sociale (Muratore, esposto alla Triennale di Brera nel 1891; Dicembre-L'alba dell'operaio, 1897, Milano, Galleria d’Arte Moderna). In linea con le tendenze del gruppo culturale milanese, cui apparteneva, Giovanni Sottocornola si dedicò negli anni '90 alla pittura di tema sociale, affiancata alla sperimentazione del Divisionismo, temi che però abbandonò al volgere del secolo scegliendo soggetti di paesaggio e sviluppando una tematica più intimista e familiare, che raggiunse alti esiti nell'applicazione della tecnica divisionista anche con il pastello. Nel Novecento Sottocornola schiarisce la tavolozza dando risalto ai toni dell'indaco, del violetto e degli aranciati, ammorbidendo nelle stesure a olio dalle pennellate più ampie, il primitivo rigore dell'applicazione. Ed è allora che il Divisionismo e l'uso del pastello trovarono intonazioni delicate come in La rosa bianca (1907, Novara, Galleria d'Arte Moderna P. e A. Giannoni) o in Luce e lavoro (esposto a Brera nel 1914). 

Stima   € 13.000 / 18.000
Aggiudicazione  Registrazione
184

Giovanni Fattori

(Livorno 1825 - 1908)

MANOVRE DI ARTIGLIERIA

olio su tavola, cm 9x22

firmato in basso a destra

sul retro: timbro "Collezione Mario Borgiotti", firma di Mario Borgiotti, timbro "Romano Stefanini Galleria d'Arte" con firma di Romano Stefanini

 

Provenienza

Collezione Mario Borgiotti

Galleria d'Arte di Romano Stefanini

Collezione privata, Bologna

"... oggi si tende a spartire recisamente la sua produzione: di qua le battaglie ed altre tele celebrative, di là i piccoli motivi campestri; quelli, prodotti d'obbligo e di mestiere; e questi, illuminazioni geniali e tesori di arte. Contro siffatto vezzo fu spesa (Soffici) qualche franca parola. Per molti aspetti, il Fattori delle tavolette torna in qualsiasi composizione più ampia; dove, fatalmente, il colore si snerva, perde di virtù struttiva e ricorre ad imprestiti chiaroscurali dalla pittura del Costa; mentre si moltiplicano gli elementi illustrativi. Quanto è limpido e stillante nelle tavolette, anticamente adusto in parecchi ritratti, costì, non di rado, il Fattori è laborioso… E badiamo, altresì, che i valori illustrativi, nell'opera militare, son sempre di un maestro. Al loro effetto, tuttavia, il colore ha meno parte; e si scorpora e cade in toni pastello e pallori d'affresco, da farci pensare a quello che il Fattori avrebbe potuto nella pittura murale, con la quale certe sue opere di maggior superficie (per es. nel Museo Civico di Livorno) sembrano una sorta di compromesso. Allora entra in giuoco il nero segno che scolpisce contorni e movimenti: il segno delle acqueforti, di molte delle quali coteste composizioni posson considerarsi quali rifacimenti in grande, ritoccati di qualche povera tinta, che crea un'atmosfera sorda, bruciata: la reale atmosfera della violenza fisica e della guerra".

(L. Bianciardi, L'opera completa di Fattori, Milano 1970, p. 11) 

Stima   € 18.000 / 22.000
186

Odoardo Tabacchi

(Valganna 1831 - Milano 1905)

MOSCA CIECA

marmo, alt. cm 78

firmato e locato "Torino"

 

Provenienza

Collezione privata, Bologna

 

Bibliografia

Pittura e scultura in Piemonte, 1842-1891. Catalogo cronografico illustrato della Esposizione retrospettiva, a cura di A. Stella, Torino 1893, p. 368

C. Corradino, Odoardo Tabacchi. Commemorazione letta all'Accademia Albertina di belle arti il 19 febbraio 1911, Torino 1911, p. 22

M. De Micheli, La scultura dell'ottocento, Torino 1992, p. 140

A. Panzetta, Scultura italiana tra XIX e XX secolo, catalogo della mostra (Galleria Giordani, Bologna, 1996-1997), I, Bologna 1996, p. 110

 

 

"Verosimilmente identificabile con l’opera ricordata da Stella e Corradino, la leggiadra figurina femminile che, bendata, tende il braccio destro in avanti nel gioco della mosca cieca, è parte di quella produzione di Tabacchi meno impegnata, ma di elevatissima qualità, destinata ad un pubblico borghese tendenzialmente antibigotto. Sono figure di giovani donne che, seducenti, con finto candore si offrono agli sguardi esprimendo una gioia di vivere essenzialmente fisica.

In questo marmo, l’eccezionale naturalismo che contraddistingue lo scultore che ha formato i migliori artisti usciti dall’Accademia Albertina di Torino, pare votato ad un maggiore e più maturo controllo delle superfici scabre e dei valori pittorici, a favore di un verismo più elegante, suadente e di sicura presa sul pubblico. Le carni splendide, delicate e molli, la finitezza morbida delle vesti e la sensualità colta e signorile in cui vive questo soggetto, portano ad accostarlo alle notissime Tuffolina e Cica-cica, quest’ultima esposta a Torino nel 1884 e a Milano nel 1886".

 

(A. Panzetta, Scultura italiana tra XIX e XX secolo, catalogo della mostra (Galleria Giordani, Bologna, 1996-1997), I, Bologna 1996, p. 110)

Stima   € 13.000 / 18.000
187

Donato Barcaglia

(Pavia 1849 - Roma 1930)

BISCOTTINO!

marmo, alt. cm 94, su base in marmo, alt. cm 4,5

firmato

Provenienza
Collezione privata

"Figlio di un impiegato governativo, compiuti gli studi classici frequenta l'Accademia di Brera sotto la guida di Abbondio Sangiorgio. Dopo una partenza tardo neoclassica e prediligendo soprattutto il marmo come materia di espressione, la produzione di Barcaglia si adegua con disinvoltura al gusto del momento e in generale inclina a un mitigato verismo. A capo di un atelier affollatissimo di allievi e aiuti, personaggio tra i più in vista della sua epoca, è quasi sempre presente nelle commissioni esaminatrici dei concorsi pubblici, elegante e assiduo frequentatore del grande mondo. Diviene clamorosamente noto a diciassette anni per il suo Vendemmiatore, acquistato dalla Società di Belle Arti nel 1866 e in seguito, per volontà del principe Umberto, collocato nel Palazzo Reale di Milano. In tal modo lo scultore inizia la sua carriera che sarà lunga e ricca di riconoscimenti. Socio onorario dell'Accademia di Brera e di Urbino, cavaliere della Legion d’onore e grande ufficiale della Corona d’Italia, è particolarmente attivo nel campo della scultura funeraria (numerose opere per i cimiteri monumentali di Milano e Trieste) e pubblico-celebrativa. Tra i monumenti più importanti da lui eseguiti si ricordano quelli a Vittorio Emanuele II a Intra, al generale Medici a Milano, a Candiani a Turate e ai Caduti a Paderno Dugnano. Molto fertile è anche l'attività espositiva, all'Internazionale di Vienna del 1873 espone e viene premiato per la Bolla di sapone mentre nel 1875, con Amore accieca, ottiene la gran medaglia d’oro all'Esposizione fiorentina. Nello stesso anno espone e viene premiato a Santiago del Cile, mentre l'anno seguente presenta con successo La vita che cerca di trasmettere il tempo (oggi nel Museo Revoltella di Trieste insieme a La vergogna del 1871) alla mostra di Filadelfia. Nel 1881 espone ancora a Milano (Lo svegliarsi dei sensi) e viene premiato nuovamente alle mostre di Boston (1883), Londra e Torino (1884), Milano (1887), Pietroburgo (1902 e 1904) e Buenos Aires (1910)".
(A. Panzetta, Dizionario degli scultori italiani dell’Ottocento e del primo Novecento, Torino 1994, I, p. 33) 

Stima   € 10.000 / 15.000
Aggiudicazione  Registrazione
188

Carlo Bossoli

(Davesco (Lugano) 1815 - Torino 1884)

PELLEGRINAGGIO ALLA MADONNA DELL'ARCO

tempera su carta riportata su tela, cm 95x66,5

firmato e datato "1849" in basso a destra

Carlo Bossoli fu un disegnatore e un pittore di grande cultura, oltre che un instancabile viaggiatore, già in vita altamente stimato. Non erano tanto le questioni sulle tecniche pittoriche o stilistiche ad interessarlo, quanto piuttosto gli avvenimenti sociali e politici del suo tempo, che come testimone oculare illustrò con matita e pennello in centinaia di disegni e dipinti. Ben composte, precise e suggestive si presentano le sue vedute di città, come ad esempio quelle di Istanbul, Cordova e Lugano, che ne costituiscono preziose testimonianze di vita e costumi dell'epoca - prima dell'avvento della fotografia. Particolarmente impressionanti sono i suoi paesaggi della penisola di Crimea e le scene di battaglia per l'indipendenza e l'unità d'Italia degli anni 1859-61.Bossoli dipingeva con la tempera (dal latino temperare = mescolare) che preparava egli stesso, mescolando pigmenti in polvere con un'emulsione di acqua (con aggiunta di uova o caseina) e olio (di lino, di papavero o di girasole). Utilizzata già anticamente, per esempio per i ritratti delle mummie, a partire dal XV secolo questa tecnica fu soppiantata in Europa occidentale dalla pittura a olio. Invece, in Russia e in Europa orientale la tempera all'uovo rimase la tecnica preferita per la pittura delle icone. Questa tradizione potrebbe quindi aver ispirato Bossoli, che però, come supporto, non utilizzava né tavole, né tele, ma semplicemente carta, applicando una prima mano di fondo su tutti e due i lati del foglio. Per diluire utilizzava acqua (tempera magra), ottenendo un effetto di leggerezza molto simile all'acquerello. La maggiore velocità di asciugatura del colore rispetto alla pittura ad olio, e di conseguenza, la sveltezza dell'esecuzione, rendevano questa tecnica particolarmente idonea al temperamento di Bossoli. 

Stima   € 40.000 / 50.000
189

Domenico Morelli

(Napoli 1826 - 1901)

NELL'HAREM

olio su tavola, cm 15x20
firmato in basso a sinistra 

sul retro: iscritto "Questo dipinto garantisco / che è di D. Morelli / N. De Corsi"; sul retro del telaio etichetta "Circolo artistico D. Morelli / Torre del Greco / Mostra culturale / 1952"

 

Provenienza

Collezione privata

 

Esposizioni

Circolo artistico "D. Morelli", Torre del Greco, 1952

 

Domenico Morelli iniziò a frequentare l'Accademia di Belle Arti di Napoli nel 1836 e i suoi primi dipinti furono improntati all'ideale romantico, con numerosi influssi medievali (fu ispirato in particolare dal poeta inglese Byron).

Nel 1848 vinse un concorso che gli permise di recarsi a studiare a Roma dove, dopo aver preso parte ai moti del 1848, fu incarcerato per un breve periodo.

Nel 1850 visitò Firenze dove ricevette il suo primo riconoscimento pubblico per la sua opera Gli iconoclasti. Nel 1855 partecipò, insieme a Francesco Saverio Altamura e Serafino De Tivoli, all'Esposizione Universale di Parigi e, di ritorno a Firenze, prese parte ai dibattiti dei macchiaioli sul realismo pittorico, ciò che lo condusse gradualmente ad assumere uno stile meno accademico e maggiormente libero, soprattutto nell'uso del colore; secondo i critici della pittura napoletana, la sua arte fonde verismo e tardo-romanticismo a modelli neoseicenteschi.

Negli anni sessanta, ormai tra i pittori italiani più conosciuti della sua epoca, fu nominato consulente del Museo Nazionale di Capodimonte relativamente alle nuove acquisizioni di opere, portando così il suo contributo alla gestione delle collezioni d'arte.

Nel 1868 ottenne la cattedra d'insegnamento all'Accademia (dove aveva studiato), mutuando il suo interesse ai temi religiosi, mistici e soprannaturali; infatti, di questo periodo è uno dei suoi lavori più celebri, l'Assunzione del Palazzo Reale di Napoli.

Fu anche uno degli artisti che collaborarono alle illustrazioni della Bibbia di Amsterdam (1895) e, dal 1899 sino alla morte avvenuta nel 1901, fu direttore dell'Accademia di Belle Arti di Napoli.

Stima   € 5.000 / 8.000
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